Theodor Meron, Président du Mécanisme, rencontre le Premier Ministre serbe, Mme Brnabić, et conteste ses déclarations niant le génocide de Srebrenica

Président
La Haye
Aujourd’hui, le Juge Theodor Meron, Président du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux (le « Mécanisme ») a terminé sa dernière visite officielle en Serbie en rencontrant le Premier Ministre serbe, Mme Ana Brnabić.
Aujourd’hui, le Juge Theodor Meron, Président du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux (le « Mécanisme ») a terminé sa dernière visite officielle en Serbie en rencontrant le Premier Ministre serbe, Mme Ana Brnabić.

Aujourd’hui, le Juge Theodor Meron, Président du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux (le « Mécanisme ») a terminé sa dernière visite officielle en Serbie en rencontrant le Premier Ministre serbe, Mme Ana Brnabić.

Le Président Meron et le Premier Ministre Brnabić ont discuté de diverses questions, notamment l’importance du maintien de la coopération entre la Serbie et le Mécanisme et la poursuite des efforts déployés au niveau national pour que les crimes de guerre ne restent pas impunis. Dans ce contexte, Theodor Meron a également abordé l’assistance qu’apporte le Mécanisme aux autorités nationales dans le cadre de son mandat s’agissant des procès pour crimes de guerre.

Le Président du Mécanisme a exprimé son désaccord et sa déception à la suite du récent entretien donné par le Premier Ministre dans lequel elle a nié le fait que les crimes commis à Srebrenica constituaient un génocide. Il a fait observer que de nombreux jugements rendus par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie avaient très clairement établi que les crimes commis à Srebrenica en 1995 étaient constitutifs du crime de génocide, notamment dans les arrêts Krstić et Tolimir, pour lesquels il présidait la Chambre d’appel. Il a en outre déclaré ce qui suit : « Les autorités serbes se desservent en remettant en cause des jugements rendus par un tribunal pénal international de tout premier plan. » Il a également dit que l’interprétation juridique des crimes internationaux devait être laissée aux tribunaux pénaux internationaux.

Le Président Meron poursuivra sa dernière visite officielle dans les pays d’ex-Yougoslavie en se rendant aujourd’hui en Bosnie-Herzégovine.